La France à la croisée des chemins à la suite des élections législatives

La France à la croisée des chemins à la suite des élections législatives

Publié le lundi 8 juillet 2024
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Ce soir, nous savons désormais à quoi ressemblera la 17ème législature française. Les Français, que les sondages voyaient massivement voter en faveur du Rassemblement National, ont une nouvelle fois confirmé leur capacité à altérer les tendances au second tour de scrutin. En 2017, nous aurions dû voir l'élection de plus de quatre cents députés La République en Marche ; ils n'ont finalement été que 360. En 2022, Emmanuel Macron n'aurait du faire que 54 % face à Marine Le Pen, et était même donné perdant dans un sondage ; il en a fait 58 le soir du second tour. 

Une fois de plus, les sondeurs ont sous-estimé la capacité des Français à favoriser le pluralisme d'opinions, grâce auquel la droite républicaine, promise parfois entre quinze et trente sièges, voit sa claire indépendance récompensée dans les urnes. Le peuple a fait mentir l'adage martelé par le Rassemblement national selon lequel "si le peuple vote, le peuple gagne", sous-entendu : au profit du parti de Marine Le Pen.

Les Français ont écarté un risque ; ils en ont choisi un autre. Celui du fiché S Raphaël Arnault, élu à Avignon. Celui des controversés Louis Boyard, David Guiraud, Sébastien Delogu, Sophia Chikirou, réélus. Qu'il en soit ainsi, puisque le peuple s'est exprimé. Nous félicitons tout particulièrement notre partenaire Les Centristes, qui voit la réélection de Charles de Courson ainsi que l'arrivée à l'Assemblée de l'ancienne députée européenne Nathalie Colin-Oesterlé.

Nous, Universalistes, n'avons pas davantage d'élus que lors des principales échéances, mais avons toutefois réussi à confirmer notre nette progression observée en 2022, malgré un vote utile écrasant en faveur des trois principales coalitions. Quelle que soit la composition du prochain gouvernement, nous souhaitons sa réussite ; il en va de l'avenir de la France, des Citoyens, du Vivant. Le sort de notre pays est désormais entre les mains d'Emmanuel Macron, qui porte la lourde responsabilité de la dissolution parlementaire qu'il a prononcée, et qui devrait, s'il souhaite respecter les institutions de la Vème République, nommer un Premier ministre de la couleur politique plébiscitée par le peuple français.

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