2020-2021 : une période sinistre pour la planète et ses occupants
En effet, au-delà de la crise sanitaire que nous vivons et de la crise économique qui en découle, le changement climatique se fait omniprésent par le biais de phénomènes météorologiques de plus en plus intenses et rapprochés :
- Orages violents accompagnés de pluies torrentielles et de grêlons toujours plus croissants engendrant des inondations sans précédent, dévastant tout sur leur passage comme cela fut le cas récemment en Allemagne, en Belgique, en Hollande, au Luxembourg, en Suisse, en Chine, en Inde, au Soudan etc…
- Pics de chaleur record en Laponie (+ 33°), au Groenland (+ 20°) où la calotte glaciaire fond de 8 000 milliards de litres par jour ce qui a pour conséquence notamment de provoquer la montée du niveau des océans et d’induire de fait l’immersion de nombreuses zones côtières d’ici à 2100.
- Vagues de sécheresse conduisant à une baisse considérable du niveau de nos cours d’eau voir à leur assèchement comme cela est le cas pour le fleuve Paraná en Amérique du Sud et à l’appauvrissement de nos nappes phréatiques en général mais- et surtout – constituant un terrain propice à la multiplication des incendies et à leur propagation toujours plus importante et plus rapide comme le prouvent par exemple les situations dramatiques que vivent actuellement la Grèce, l’Italie et une fois de plus l’Etat de Californie aux USA.
Aujourd’hui, soyons conscients que l’activité humaine est la grande responsable de ce dérèglement climatique qui progresse sans cesse vers l’irréversible. Nous avons surexploité les ressources de notre planète et l’avons polluéedu sous-sol à l’atmosphère, dans une quête effrénée duprofit.
Le bilan est désastreux avec des forêts qui mettront des siècles à se reconstituer, une végétation déclinante voir perdue, des terrains devenus stériles à cause de l’extraction minière, des sites impropres à toute vie du fait des déchets, une eau qui se raréfie, une faune qui s’éteint peu à peu … En résumé une biodiversité réduite à néant, des vies humaines perdues ou brisées et un exode inéluctable de populations à la recherche de contées plus habitables.
Brigitte REYNARD,
Vice-Présidente du M.H.A.N.